La FNEC-FP-FO 53 organise le mardi 10 septembre à 18h30 une assemblée générale à l’UD FO à Laval. Vous pouvez y participer en présentiel ou en visio.
Elle permettra de faire le point sur cette rentrée et de lister nos revendications.
La FNEC-FP-FO 53 organise le mardi 10 septembre à 18h30 une assemblée générale à l’UD FO à Laval. Vous pouvez y participer en présentiel ou en visio.
Elle permettra de faire le point sur cette rentrée et de lister nos revendications.
Depuis octobre, la PEPA est versée aux collègues qui ont perçu moins de 39000 € de rémunération (en BRUT) entre le 1er juillet 2022 au 30 juin 2023. Avant tout, soyons lucide : ce saupoudrage ne répond pas aux revendications d’augmentation des Salaires, par l’indiciaire de nos grilles et par l’augmentation de la valeur du point d’indice, a minima à hauteur de l’inflation ! Face à l’inflation, face à la perte de pouvoir d’achat, face à nos conditions de travail toujours plus éprouvantes, le gouvernement ne choisit toujours pas la hausse des salaires. Mi-juillet, nous apprenons que le cout de l’électricité augmente de 10%, que le taux de « privation matérielle et sociale » atteint le chiffre record de 14% (Source: INSEE). Dans le même temps, le gouvernement annonce seulement 1,5% d’augmentation de la valeur du point d’indice et une prime pouvoir d’achat. Un véritable mépris pour les salariés de la fonction publique qui ont perdu plus de 20% de pouvoir d’achat ces dernières années et qui subissent les effets d’une inflation record. Pas de revalorisation des grilles ni augmentation de la valeur du point d’indice à la hauteur de l’inflation et de la perte de pouvoir d’achat cumulée ces dernières années mais prime individualisée qui une nouvelle fois va diviser les personnels ! Pour les salaires, FO revendique – Une revalorisation de la valeur du point d’indice de 10% minimum et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat (près de 28% depuis 2000) – L’intégration des primes dans le traitement – La revalorisation des grilles indiciaires |
Le décret n°2023-702 du 31 juillet 2023 crée une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) pour les fonctionnaires. Cette prime peut aller jusqu’à 800 euros. |
Cette prime sera versée automatiquement à l’automne 2023, aux collègues qui ont perçu moins de 39000 € de rémunération (en BRUT) entre le 1er juillet 2022 au 30 juin 2023. Son montant varie en fonction de tous les éléments de rémunération : traitement indiciaire (selon l’indice majoré) et les primes, NBI, heures supplémentaires fiscalisées effectuées. Si vous avez travaillé à temps partiel durant la période juillet 2022-juin 2023, il faut aussi le prendre en compte (exemple à 75% il faut diviser les revenus par 0,75). Les ISSR sont à déduire du montant brut perçu. Beaucoup de nos collègues ne toucheront pas cette prime, les plus pénalisés seront ceux qui ont le plus d’ancienneté ! |
La FNEC-FP-FO 53 organise une réunion ouverte à tous le lundi 06 novembre à 18h dans nos locaux. Vous pouvez aussi y participer en visio. L’inscription est nécessaire pour nous permettre de préparer au mieux la réunion.
Lien inscription réunion inclusion : https://snudifo-53.fr/ris/
Devant la dégradation des prises en charge des élèves les plus fragiles et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissages des élèves, la FNEC-FP FO 53 a décidé de lancer une enquête sur l’inclusion scolaire en Mayenne et d’organiser une réunion spéciale le lundi 6 novembre.
Votre participation à cette réunion et vos réponses à notre enquête seront un appui massif pour les revendications liés à l’inclusion scolaire. Lien vers l’enquête départementale : https://snudifo-53.fr/enquete-inclusion-scolaire/
Vous avez tous entendu parler du fameux pacte, qui devait être une réponse à nos revendications sur les salaires.
Nous revendiquons une augmentation du point d’indice de 10% pour répondre à l’inflation puis un rattrapage de la perte de salaire que le gel de ce dernier a fit subir aux fonctionnaires.
Face à cela, on nous propose de travailler plus, en sacrifiant notre statut, pour faire autre chose que de l’enseignement, empiéter sur les missions de nos collègues et le tout sans texte officiel paru à cette date.
Pour le SNFOLC53, c’est non.
Nous sommes disponibles pour venir en heure d’information syndicale expliquer le pacte, répondre à la jolie présentation donnée par les chefs d’établissements et le gouvernement et alerter sur ses dangers.
La FNEC-FP FO 53, avec le SNFOLC 53 et le SNUDI-FO 53, va tout mettre en œuvre afin d’obtenir une médecine de prévention pour tous les personnels de l’Education Nationale en Mayenne.
Dans les faits, le ministère de l’Éducation Nationale s’est totalement émancipé de ses obligations fondées à la fois sur le Code du travail et les textes réglementaires de la Fonction publique. Plus aucun collègue ne bénéficie de visite médicale sur temps de travail en Mayenne. Il n’y a qu’un seul médecin de prévention pour la Mayenne et le Maine et Loire, et seulement 2 postes et demi pourvu pour toute l’académie, alors qu’il faudrait à minima 10 médecins !
Notre fédération et nos syndicats organisent donc une action qui vise à réclamer, tous ensembles ces visites.
Vous avez jusqu’au 13 mars pour nous envoyer cette demande.
à l’UD FO53, 10 rue du Dr Ferron à Laval
Inclusion des élèves handicapés en Mayenne : « c’est de la maltraitance », dénonce Force Ouvrière
Le syndicat FNEC-FP FO 53 organisait ce mercredi 8 décembre 2021 dans ses locaux à Laval (Mayenne) une réunion publique sur le thème de l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Le syndicat dénonce un manque de reconnaissance pour les AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap), et la systématisation de l’inscription des élèves handicapés dans le système éducatif ordinaire.
Le syndicat Force Ouvrière organisait une réunion publique ce mercredi 8 décembre 2021 à Laval (Mayenne) sur le thème de l’inclusion des élèves en situation de handicap.C’est le sujet explosif à l’école, d’après le syndicat Force Ouvrière. La section éducation nationale de FO (Fnec-FP FO) de la Mayenne organisait dans ses locaux à Laval, mercredi 8 décembre 2021, une réunion publique sur le thème de l’inclusion des élèves en situation de handicap alors que s’est achevée le 3 décembre 2021 la semaine académique de l’école inclusive en Mayenne.
« Un système qui ne peut pas les accueillir »
Le syndicat FO a une position très claire sur la question. « Nous ne sommes pas défavorables à l’inclusion. Mais il faut examiner les situations au cas par cas pour que ce ne soit pas systématique et que pour que certains enfants puissent aller en établissements spécialisés », indique Clément Poullet, secrétaire national de la Fnec-FP FO, invité en Mayenne pour l’occasion.
Des AESH en souffrance
Cette réunion publique était l’occasion également d’évoquer la situation des AESH (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) qui ont manifesté et fait grève le 19 octobre dernier à Laval et partout en France. « Je gagne à peine 800 € par mois, certaines de mes collègues ont trois emplois », souffle Muriel Lageiste, AESH à l’école élémentaire Jules-Ferry de Saint-Pierre-la-Cour et représentante Fnec-FP FO.« Nous sommes déplacés d’écoles en écoles comme des pions. Nous sommes parfois victimes de violences verbales et physiques », constate l’accompagnante qui souhaite un véritable statut pour sa profession. « Fatalement nous ne répondons pas aux besoins des enfants. »Toujours selon le syndicat, une centaine d’élèves en situation de handicap ne sont pas accompagnés en Mayenne. D’après la Direction des services départementaux de l’éducation nationale de la Mayenne, tous les besoins sont couverts par les 797 AESH du département.
Des enseignants « impuissants »
Les directeurs d’école mais également les enseignants semblent désemparés, surtout quand il manque des AESH non remplacées dans les classes. « La situation nous échappe totalement, nous sommes impuissants face à nos élèves, car nous n’avons aucune formation », confie une enseignante mayennaise qui souhaite rester anonyme.Jean-François Bohec constate, lui, que cette situation « à des conséquences directes sur la scolarité des élèves ». Cet enseignant syndiqué du groupe scolaire Constance-Lainé à Craon raconte le climat de tension dans sa classe. « Les autres élèves ne comprennent pas la différence de traitement, et cela les perturbe. »Jean-François Le Bohec n’a pas non plus les capacités ni le temps de s’occuper de l’élève en situation de handicap dans sa classe. « Si j’arrive à lui consacrer 5 % de mon attention c’est déjà bien », souligne-t-il.