Communiqué intersyndical de rentrée

L’intersyndicale FNEC-FP-FO 53, CGT Education 53 et SUD éducation a rédigé un communiqué de rentrée.

La rentrée se fait dans une situation ubuesque : la ministre démissionnaire, Nicole Belloubet, annonce l’application de l’ensemble des mesures décidées par un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité.

Pour ce gouvernement, dont tous les ministres sont démissionnaires, il faudrait poursuivre les « réformes » engagées, de la réforme des lycées professionnels jusqu’au « Choc des savoirs », incluant la passation des évaluations nationales pour tous les élèves de l’élémentaire et du collège, le Pacte enseignant, avec un budget prévisionnel amputé de 700 millions, le tout en appliquant une circulaire de rentrée datant du 27 juin, comme si de rien n’était…

Ces réformes, largement contestées et âprement combattues, la majorité des personnels, des parents d’élèves, des organisations syndicales et de jeunesse, n’en veulent pas. Elles sont encore moins acceptables aujourd’hui qu’hier !

La rentrée ne peut pas se faire sans une remise en cause des mesures décidées par un gouvernement désormais démissionnaire. En cette rentrée, aucune annonce n’est faite pour améliorer les conditions de travail des personnels. Les revendications demeurent, notamment l’abrogation du

« Choc des savoirs » Attal-Belloubet et la réforme de la voie professionnelle, pour un véritable choc des moyens !

Nos organisations syndicales sont déterminées à se coordonner et à se mobiliser pour obtenir satisfaction sur l’ensemble des revendications urgentes :

– L’abandon de toutes les contre-réformes qui cassent l’École Publique (« Choc des savoirs », PACTE, évaluations d’école, lois Rilhac, réforme du lycée professionnel…)
– L’augmentation indiciaire des salaires pour tous les personnels.
– L’augmentation de la valeur du point d’indice pour rattraper les pertes subies depuis 2000
– L’annulation de toutes les suppressions de postes et la création de postes statutaires à hauteur des besoins.
– L’abandon de l’acte 2 de l’école inclusive.
– La défense de l’enseignement spécialisé et adapté.
– Le respect des notifications de la MDA.
– Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
– L’arrêt du financement de l’enseignement privé avec l’argent public

Nos organisations syndicales appellent l’ensemble des collègues du département :

– à se réunir dès à présent en assemblées générales, en heures d’information syndicale ou de manière plus informelle, pour discuter de cette situation, réaffirmer les revendications, établir les besoins en heures, postes et conditions de travail,

– à décider des moyens d’action pour faire valoir leurs revendications, y compris la grève dès la semaine de rentrée (des préavis nationaux déposés par nos organisations syndicales, couvrent l’ensemble des personnels.)

– à transmettre à leurs organisations syndicales toutes les initiatives et toutes les informations sur les besoins non pourvus dans leurs écoles, services ou établissements dès la semaine de rentrée (manque d’AESH, postes ou heures non pourvus, non remplacement…)

A Laval, le 02/09/2024

Manifestation Inclusion 25 Janvier

Vendredi 17 novembre, une délégation de 3 enseignants Mayennais, mandatée par les 34 personnes réunies à Laval  avec FO le 6 novembre dernier, s’est rendue à Paris pour participer à la conférence nationale inclusion scolaire, et pour porter les revendications et les perspectives discutées en Mayenne.

Plus de 230 délégués (Enseignants, AESH, parents d’élèves, personnels administratifs, personnels soignants, personnels du médico-social…), venus de toute la France se sont donc retrouvés pour dresser un constat partagé des conséquences dramatiques d’une inclusion systématique, érigée désormais en dogme. Partout les AESH sont malmenés, partout des centaines d’élèves en attente d’une place en établissement spécialisé, partout souffrance et culpabilisation… et une conclusion unanime : ça ne peut plus durer !

C’est en ce sens, qu’un appel a été adopté à l’unanimité, et appelant à la grève le 25 janvier avec une perspective inédite : obtenons satisfaction en nous rendant à Paris, au ministère !

Si vous souhaitez vous inscrire pour cette manifestation à Paris, cliquez sur l’image ci-dessous ou sur le lien : https://snudifo-53.fr/25-janvier-inscription-montee-a-paris/

Nous organiserons le déplacement pour les inscrits.

PEPA : Prime exceptionnelle pouvoir d’achat

Depuis octobre, la PEPA est versée aux collègues qui ont perçu moins de 39000 € de rémunération (en BRUT) entre le 1er juillet 2022 au 30 juin 2023.

Avant tout, soyons lucide : ce saupoudrage ne répond pas aux revendications d’augmentation des Salaires, par l’indiciaire de nos grilles et par l’augmentation de la valeur du point d’indice, a minima à hauteur de l’inflation !

Face à l’inflation, face à la perte de pouvoir d’achat, face à nos conditions de travail toujours plus éprouvantes, le gouvernement ne choisit toujours pas la hausse des salaires.

Mi-juillet, nous apprenons que le cout de l’électricité augmente de 10%, que le taux de « privation matérielle et sociale » atteint le chiffre record de 14% (Source: INSEE). Dans le même temps, le gouvernement annonce seulement 1,5% d’augmentation de la valeur du point d’indice et une prime pouvoir d’achat. Un véritable mépris pour les salariés de la fonction publique qui ont perdu plus de 20% de pouvoir d’achat ces dernières années et qui subissent les effets d’une inflation record.

Pas de revalorisation des grilles ni augmentation de la valeur du point d’indice à la hauteur de l’inflation et de la perte de pouvoir d’achat cumulée ces dernières années mais prime individualisée qui une nouvelle fois va diviser les personnels !

Pour les salaires, FO revendique
– Une revalorisation de la valeur du point d’indice de 10% minimum et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat (près de 28% depuis 2000)
– L’intégration des primes dans le traitement
– La revalorisation des grilles indiciaires

Le décret n°2023-702 du 31 juillet 2023 crée une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) pour les fonctionnaires. Cette prime peut aller jusqu’à 800 euros.
Cette prime sera versée automatiquement à l’automne 2023, aux collègues qui ont perçu moins de 39000 € de rémunération (en BRUT) entre le 1er juillet 2022 au 30 juin 2023. Son montant varie en fonction de tous les éléments de rémunération : traitement indiciaire (selon l’indice majoré) et les primes, NBI, heures supplémentaires fiscalisées effectuées.

Si vous avez travaillé à temps partiel durant la période juillet 2022-juin 2023, il faut aussi le prendre en compte (exemple à 75% il faut diviser les revenus par 0,75).

Les ISSR sont à déduire du montant brut perçu.

Beaucoup de nos collègues ne toucheront pas cette prime, les plus pénalisés seront ceux qui ont le plus d’ancienneté !

Réunion inclusion scolaire Lundi 6 novembre

La FNEC-FP-FO 53 organise une réunion ouverte à tous le lundi 06 novembre à 18h dans nos locaux. Vous pouvez aussi y participer en visio. L’inscription est nécessaire pour nous permettre de préparer au mieux la réunion.

Lien inscription réunion inclusion : https://snudifo-53.fr/ris/

Devant la dégradation des prises en charge des élèves les plus fragiles et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissages des élèves, la FNEC-FP FO 53 a décidé de lancer une enquête sur l’inclusion scolaire en Mayenne et d’organiser une réunion spéciale le lundi 6 novembre.

Votre participation à cette réunion et vos réponses à notre enquête seront un appui massif pour les revendications liés à l’inclusion scolaire. Lien vers l’enquête départementale : https://snudifo-53.fr/enquete-inclusion-scolaire/

Le Pacte, une nouvelle attaque aux statuts

Vous avez tous entendu parler du fameux pacte, qui devait être une réponse à nos revendications sur les salaires.

Nous revendiquons une augmentation du point d’indice de 10% pour répondre à l’inflation puis un rattrapage de la perte de salaire que le gel de ce dernier a fit subir aux fonctionnaires.

Face à cela, on nous propose de travailler plus, en sacrifiant notre statut, pour faire autre chose que de l’enseignement, empiéter sur les missions de nos collègues et le tout sans texte officiel paru à cette date.

Pour le SNFOLC53, c’est non.

Nous sommes disponibles pour venir en heure d’information syndicale expliquer le pacte, répondre à la jolie présentation donnée par les chefs d’établissements et le gouvernement et alerter sur ses dangers.

Compléter une fiche « Santé et Sécurité au Travail »

Ce registre demeure un outil important qu’il faut savoir utiliser : il permet de signifier à notre employeur tout dysfonctionnement en matière de santé (y compris les risques psycho-sociaux) et de sécurité.

Le Registre de la Sécurité et de la Santé au Travail doit obligatoirement être mis à disposition des usagers, sa présence doit être indiquée clairement à l’accueil et/ou en salle des profs.

Pour remplir une fiche SST, faites vous conseiller par le SNFOLC53 :

– Soyez le plus factuel possible : relatez simplement les faits puis expliquez les conséquences physiques et/ou psychologiques que vous avez subies ou que vous subissez encore.

– N’indiquez pas de noms d’élèves ni de personnels dans ces fiches. Par exemple, il faudra dire : « un élève de la classe de 3eX« , 

– Si vous souhaitez avoir des conseils sur la manière dont vous avez rédigé votre fiche, vous pouvez nous envoyer le brouillon avant de le poster.

– Vous pouvez rédiger une fiche pour un incident qui a eu lieu il y a plusieurs mois déjà, à la condition que cet incident se soit bien déroulé durant l’année scolaire en cours.

– Les fiches SST sont individuelles (non collectives). Chaque personnel doit rédiger sa propre fiche.

– Cette fiche est nominative. Elle sera visée (lue) par votre chef d’établissement. Le chef d’établissement peut y apporter une réponse, ou pas. Dans tous les cas, cette fiche sera lue par les membres du CHSCT D et étudiée lors du CHSCT D.

Aucune pression ne peut être exercée sur un personnel pour avoir rédigé une fiche SST. Compléter le registre SST est un droit.