Appel à la mobilisation du 2 octobre

Les puissantes mobilisations des 10 et 18 septembre ont exprimé la colère et la détermination de centaines de milliers de travailleurs et de jeunes qui veulent en finir avec les politiques d’austérité et de marche à la guerre du président Macron.

Cette colère continue de s’exprimer dans les réunions syndicales et dans les assemblées citoyennes qui se réunissent partout dans le pays.

Tout en reconnaissant qu’il était le premier ministre le plus faible de l’histoire de la Vème République, Sébastien Lecornu a dit aux confédérations qu’il ne pouvait répondre à aucune revendication. Il a seulement renoncé à la suppression des deux jours fériés. Il maintient donc les autres dispositions du budget Bayrou dans le cadre des orientations du président Macron. Il refuse de répondre aux revendications d’abrogation de la réforme des retraites, d’augmentation de la valeur du point d’indice, de créations de postes…

Pour la FNEC FP-FO, ce n’est pas par une nouvelle journée d’action de 24 heures que nous pourrons obtenir satisfaction. Le premier ministre ne nous laisse pas d’autre choix que de monter d’un cran.

C’est pourquoi, la FNEC FP-FO fait sienne la résolution du comité confédéral national FO, réuni le 25 septembre : « Pour gagner sur les revendications, à commencer par l’abrogation de la réforme des retraites et l’abandon de tout budget d’austérité, le CCN appelle toutes les structures à réunir les salariés pour discuter et décider la grève et sa reconduction, à partir du 2 octobre, dans l’action commune partout où c’est possible. »

La FNEC FP-FO appelle ainsi les personnels à se réunir dans leurs écoles, dans leurs établissements, dans leurs services pour décider la grève et rejoindre toutes les initiatives qui seront prises pour bloquer le pays… Elle s’est adressée aux autres fédérations de l’Education nationale pour leur proposer d’appeler les personnels à la grève à partir du 2 octobre, et d’organiser les assemblées générales pour décider sa reconduction.

 

Toutes et tous en grève à partir du 2 octobre !

– Retrait total du budget Bayrou ! L’argent pour l’Ecole publique pas pour la guerre !

– Abrogation de la réforme des retraites !

– Augmentation d’au moins 10% de la valeur du point d’indice !

– Arrêt des suppressions de postes ! Créations de postes à hauteur des besoins !

– Un statut et un vrai salaire pour les AESH et les AED !

– Abrogation des contre-réformes qui détruisent l’Ecole publique !

Rendez-vous à 10h45 au 43 rue du Bas des Bois au niveau de l’usine TDV (à côté du Pont d’Avesnières).

Après la grève du 18 septembre

Nous étions 2500 à Laval et un million dans les rues françaises à manifester contre le budget d’austérité ce jeudi 18 septembre. L’intersyndicale lance maintenant un ultimatum au gouvernement pour continuer la lutte ! 

Assassinat de Mélanie, collègue AED dans l’exercice de ses fonctions

Mardi 10 juin, à Nogent en Haute-Marne, Mélanie, AED, a été poignardée par un élève, lors d’une fouille des sacs encadrée par les gendarmes. Elle est décédée de ses blessures. Notre organisation syndicale et la fédération des parents d’élèves, adressent leurs condoléances et leur soutien à sa famille, ses proches et aux collègues de l’établissement.

Pour la FNEC-FP FO 53 et la fédération des parents d’élèves de la Mayenne des réponses rapides et concrètes doivent être apportées… Ces réponses, ce sont  des moyens pour l’école, ce sont des dotations suffisantes en personnels pour répondre à tous les besoins (PsyEN, infirmières, AED, AESH, enseignants, CPE, Chefs d’établissements, administratifs…)

Les personnels de l’éducation nationale et les parents d’élèves sont encore une fois endeuillés, mais derrière la tristesse se cache une colère grandissante et les premières déclarations, nouvelles mesures annoncées ne l’apaisent en rien…

Lire le communiqué FNEC-FP-FO 53 -FCPE 53

Grève à partir du 10 décembre

La chute du gouvernement ne supprime pas la politique austéritaire dont tous les salariés (public, privé) sont les victimes.

La chute du gouvernement Barnier ne saurait garantir un avenir serein pour les travailleurs.

La censure vient de faire tomber le gouvernement Barnier, suite au 49-3 pour passer en force son PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale), ses trois jours de carence pour les fonctionnaires… C’est le résultat du refus de reconnaître le rejet majoritaire des politiques antisociales du président Macron. Raison de plus pour transformer l’essai en exigeant la satisfaction immédiate de toutes les revendications !

Par ailleurs, le vote de la motion de censure a des conséquences directes sur nos revendications ; en effet, le vote de la motion de censure fait tomber automatiquement les projets de loi de finance et de la sécurité sociale 2025.
C’est la loi de finances de 2024 qui devient la référence pour engager les dépenses publiques de 2025 jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement et une nouvelle discussion parlementaire. N’oublions pas que le budget 2024 prévoyait initialement plus de 1 700 suppressions de postes, passés ensuite à 650 sous la pression.

L’abandon des projets de loi de finances et projet de loi de financement de la sécurité sociale 2025 a aussi un impact direct sur 2 attaques fortes contre les fonctionnaires et agents publics :
-les suppressions de postes prévues au budget 2025 disparaissent (mais le budget à venir risque d’être tout autant austéritaire)
-le projet concernant les 3 jours de carence et la réduction de 10% de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie est abandonné.

De plus, la reprise de la loi de finances 2024 doit logiquement permettre de rétablir la GIPA.

Le président Macron, dans la continuité de son investissement permanent pour la casse des droits sociaux, des services publics, refuse d’entendre la colère et les revendications, en imaginant repartir sur la base d’un budget 2024, tout autant inacceptable que celui qui était prévu pour 2025 , et en maintenant les contre-réformes, à commencer par la réforme Macron-Borne des retraites. Nous ne laisserons pas faire. Non à l’enfumage, non au verbiage technocratique, oui aux revendications !
Macron, minimise totalement la colère qui s’est encore exprimée massivement aujourd’hui. Il porte la responsabilité du chaos à l’école publique ou à l’hôpital public.

C’est pour ces raisons que FO et FSU dans l’Éducation maintiennent la pression avec les grèves dès mardi prochain.

Les unions départementales FO, CGT et FSU appellent, en Mayenne, elles aussi à la grève.

Mardi 10 décembre : rassemblement et manifestation à 11h30 place du théâtre à Laval

Jeudi 12 décembre : manifestation à 10h30, départ de l’hôpital, direction l’ARS.