Grève à partir du 10 décembre

La chute du gouvernement ne supprime pas la politique austéritaire dont tous les salariés (public, privé) sont les victimes.

La chute du gouvernement Barnier ne saurait garantir un avenir serein pour les travailleurs.

La censure vient de faire tomber le gouvernement Barnier, suite au 49-3 pour passer en force son PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale), ses trois jours de carence pour les fonctionnaires… C’est le résultat du refus de reconnaître le rejet majoritaire des politiques antisociales du président Macron. Raison de plus pour transformer l’essai en exigeant la satisfaction immédiate de toutes les revendications !

Par ailleurs, le vote de la motion de censure a des conséquences directes sur nos revendications ; en effet, le vote de la motion de censure fait tomber automatiquement les projets de loi de finance et de la sécurité sociale 2025.
C’est la loi de finances de 2024 qui devient la référence pour engager les dépenses publiques de 2025 jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement et une nouvelle discussion parlementaire. N’oublions pas que le budget 2024 prévoyait initialement plus de 1 700 suppressions de postes, passés ensuite à 650 sous la pression.

L’abandon des projets de loi de finances et projet de loi de financement de la sécurité sociale 2025 a aussi un impact direct sur 2 attaques fortes contre les fonctionnaires et agents publics :
-les suppressions de postes prévues au budget 2025 disparaissent (mais le budget à venir risque d’être tout autant austéritaire)
-le projet concernant les 3 jours de carence et la réduction de 10% de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie est abandonné.

De plus, la reprise de la loi de finances 2024 doit logiquement permettre de rétablir la GIPA.

Le président Macron, dans la continuité de son investissement permanent pour la casse des droits sociaux, des services publics, refuse d’entendre la colère et les revendications, en imaginant repartir sur la base d’un budget 2024, tout autant inacceptable que celui qui était prévu pour 2025 , et en maintenant les contre-réformes, à commencer par la réforme Macron-Borne des retraites. Nous ne laisserons pas faire. Non à l’enfumage, non au verbiage technocratique, oui aux revendications !
Macron, minimise totalement la colère qui s’est encore exprimée massivement aujourd’hui. Il porte la responsabilité du chaos à l’école publique ou à l’hôpital public.

C’est pour ces raisons que FO et FSU dans l’Éducation maintiennent la pression avec les grèves dès mardi prochain.

Les unions départementales FO, CGT et FSU appellent, en Mayenne, elles aussi à la grève.

Mardi 10 décembre : rassemblement et manifestation à 11h30 place du théâtre à Laval

Jeudi 12 décembre : manifestation à 10h30, départ de l’hôpital, direction l’ARS.